Le pont de la rivière bleue

Quand on arrive, ça ressemble à ça... des paysages ouverts à perte de vue. Le parc de la rivière bleue apparaît comme un havre apaisant après des pistes arides, des montagnes dénudées, des vallées défigurées par la déforestation, les feux de brousse et l'extraction du nickel. Dès l'entrée on nous remet un plan et on nous guide, façon parc canadien ou américain: tourisme écologique, rando, VTT, canoë, pas de voiture au coeur du parc... C'est à noter car c'est le premier endroit qu'on visite ici où régne un vrai désir de protéger l'environnement !!! Aucune canette de Number One, aucun pochon ( et oui on dit comme ça ici), que du bonheur !







Chênes gommes noyés à cause des travaux sur la rivière bleue qui ont permis en amont la création du barrage de Yaté. On prévoit de visiter la forêt noyée en canoë et de camper sur place.



La piste qui parcoure le parc du côté de la rivière Blanche, parsemée de petits ponts de bois qui enjambent les creeks.
Et le pont Pérignon, interdit à la circulation en raison de son état...





Pas de cagous, mais une belle mante religieuse.
Les plantes carnivores.


Tout le monde dans un puits d'extraction de chrome. C'était le point d'arrivée de notre petite rando.


Baignade dans un creek au coeur du maquis minier qu'on a remonté jusqu'à de petites cascades.

Iéléna, très à l'aise dans l'escalade des rochers.
Très câlins nos hommes !

Pour le pique-nique, des farés.





Première plongée dans ce monde minéral ! On va remettre ça assez rapidement, surtout que les enfants ont bien randonné. La prochaine fois on s'attaque au coeur du parc, à la recherche des cagous. C'est un endroit très chouette qui nous a réconcilés avec le sud qu'on trouvait désolé. Il faut avouer que les paysages du sud sont une illustration assez choquante de ce que peut faire l'homme à la nature. Ce parc était le bienvenu.
http://www.nouvellecaledonietourisme-sud.com/Accommodations/highlights.cfm?did=13&hid=87