mardi 29 avril 2008
La tueuse
D'ordinaire plutôt amène voire paisible, je me suis transformée ce soir pour sauver la petite famille en tueuse implacable de scolopendre.
Première étape: arrêt dans sa course rampante sous ma cloche de micro-onde.
Deuxième étape: pulvérisation de KAPO ( un nom pareil ne s'invente pas) par les petits trous.
Troisième étape ( une fois la bête partiellement calmée) : je soulève le couvercle et pulvérise de spray javel.
Et voilà la Bête immonde recroquevillée et presque morte. Remarquez les gros crochets à l'arrière, il y a les mêmes sur la tête.
Ensuite munie de mon sabre d'abattis ( et oui, je suis armée), je l'ai découpée dehors en 3 morceaux que j'ai jetés dans le caniveau. Exorcisme? Je sais pas, mais j'applique les consignes. Il paraît que si on coupe pas la bête, elle se réveille malgré la javel. On dit aussi que si on la tue dans la maison, elle secrète une substance qui attire ses congénères. Vengeance ou deuil rituel, je veux pas savoir. Triple beurk !!!
dimanche 27 avril 2008
Le monde est petit !
Voici ce que vient de plblier le Monde, proprement scandaleux !!!
Le débarquement des métros, on dirait le péril jaune !
De quoi alimenter les haines locales contre les zoreilles !
Des contre-vérités et surtout de la fausse bonne -pensance ! Ce journaliste n' a pas vu de mélas à l'Anse Vata, qu'il y retourne aux heures où sortent les mélas !
Quant à moi, je viens ici pour enseigner pas coloniser et c'est la France qui me paie, donc je suis tout bébéfice pour la Calédonie car je dépense mon salaire ici.
Reproche-t-on aux français de s'installer au Canada ? Pourtant ils sont plus nombreux à le faire. Et ils y gagnent mieux leur vie ...
Quant aux trcasseries administratives, il y aurait tellement à dire: de l'OPT ( équivalent de La Poste qui perd le courrier) à Internet toujours en panne et aux PV que vous payez majorés car votre courrier a été perdu sans parler de la CAFAT ( équivalent de la CAF qui perd un dossier sur 2 et rembourse une fois tous les 3 mois) et de l'enseignement primaire confié à des instits locales sous diplômées et à peine lettrées. Et je ne parle pas des douanes ...
Objet : Article du "Monde" "Les métros débarquent"
Les "métros" débarquent sur le Caillou
Il est une terre de France où le chômage n'existe pas, où la croissance est de 6 % par an. Les journaux y débordent de petites annonces d'emplois. Les impôts sont bas, les traitements des fonctionnaires quasiment multipliés par deux, les tracasseries administratives inexistantes. Le soleil y brille toute l'année, la mer est bleu turquoise, la nature luxuriante. Ce paradis est à 20 000 km et vingt heures d'avion de Paris. C'est la Nouvelle-Calédonie.
Le secret commence à être éventé. Chaque année, des centaines, voire des milliers de Français de métropole viennent vivre sur le Caillou. Estimation basse : selon l'Institut de la statistique de Nouvelle-Calédonie (Isee), 14 000 "métros" se seraient installés entre 2000 et 2004. Et oui ça s'appelle la réponse à une pénurie de main d'oeuvre. Aujourd'hui, le solde migratoire oscillerait entre 800 et 1 200 nouveaux arrivants par an. Estimation haute : d'après Harold Martin, président (l'Avenir ensemble, centre droit) du gouvernement local, 7 500 Français de métropole se sont installés en 2006. "C'est un chiffre qui augmente un peu plus chaque année depuis le début des années 1990", avance M. Martin. On imagine le bouleversement démographique que provoque ce flot constant de nouveaux arrivants dans un pays de 250 000 habitants. Il faut aussi imaginer les rentrées fiscales !!!Beaucoup de jeunes à la recherche d'un emploi tentent l'aventure. Beaucoup d'artisans, plombiers, maçons, qui aiment le grand air et ont l'esprit pionnier. "On manque de tout, dans tous les secteurs, affirme Harold Martin. Dans le BTP, le tourisme, l'hôtellerie-restauration, les services. Récemment, un hôtel de Païta cherchait un cuisinier. Il a mis une annonce sur Internet. Résultat : 240 réponses en trois semaines, tous des métros.Oui mais ici on privilégie l'emploi local et il est difficile de se faire embaucher quand on est métro sans déclencher une grève !" La construction de deux usines de nickel, l'une dans le Sud, à Goro, l'autre dans le Nord, près de Koné, devrait engendrer 7 000 emplois en phase de construction, et 2 000 en phase de fonctionnement. La main d'oeuvre est pour beacoup philippine, car moins chère !!!Sans compter les emplois induits.A Nouméa, cet afflux de Français de métropole fait flamber les prix de l'immobilier. En bord de mer, l'Anse Vata et la baie des Citrons se donnent des allures de petit Nice. Sauf quand il y a grève des poubelles ! Des retraités bronzés font du vélo, des militaires courent leur jogging, les jeunes au look de surfeurs ( et oui la star nationale est Teritehau et il a lancé une marque qui fait fureur chez kanak et blancs)traînent leur ennui à l'ombre des cocotiers. Pas un Kanak à l'horizon.( à l'heure de la sieste ils dorment sous les cocotiers, avant et après ils pêchent au filet ou pique-niquent )La richesse s'affiche sur la route qui longe la plage : 4 ∞ 4, pick-up "double cabine" et, le nec plus ultra, Porsche Cayenne, dont il se vend un exemplaire par mois à Nouméa. Et oui car dans le Pacifique la voiture est un signe extérieur de richesse, nombre de kanak empruntent pour avoir un double-cabine, d'ailleurs pas cher car défiscalisé par le gouvernement soi-disant pour aider les kanak, surtout pour faire gagner de l'argent aux importateurs ! Les complexes du type appart-hôtel ont poussé comme des champignons depuis 2003. Au moins 2, et quand on voit le manque de structures, on ne peut que s'en féliciter !Les principaux clients sont des métropolitains en phase d'installation et des retraités de la fonction publique, qui bénéficient ici de "faveurs". Actuellement, 4 600 personnes profitent d'un dispositif d'indexation en Nouvelle-Calédonie. Elles n'étaient que 1 600 en 1989. Ce n'est pas choquant, rapport au nombre de fonctionnaires qui ont été mutés ici depuis 50 ans. Pour avoir une retraite indexée, il suffit de résider en Nouvelle-Calédonie six mois par an. Aucun contrôle n'est effectué. Peu de gens se tapent 24 heures de voyage à plus de 2000 euros plusieurs fois par an juste pour une retraite dorée, ils vivent ici, se sont mariés à des calédonien(nes). Ici, un professeur retraité gagne 6 000 euros par mois, un colonel à la retraite 9 000, un magistrat 10 000. Et combien gagne Chirac en France pour sa retraite? Des couples de professeurs, dont le revenu mensuel peut dépasser les 10 000 euros, rachètent de vieilles maisons coloniales en bois dans les quartiers du Faubourg Blanchot et de la Vallée des Colons, à Nouméa, et les retapent. En général, la ville les fait détruire pour laisser place à des immeubles modernes, ceux qui font ça, agissent pour sauver le patrimoine local qui disparaît faute de bonne volonté politique et de politique d'urbanisme. Sur les chantiers des usines de nickel, d'anciens capitaines de gendarmerie, qui ont pris leur retraite avant 50 ans, sont recrutés pour former les Kanaks aux métiers de la surveillance. Il doit y en avoir au moins 2, waouh on est proche du scandale! Ils cumulent les avantages et peuvent ainsi gagner jusqu'à 6 000 euros par mois. Et les députés??? Même à Bourail, la capitale des "broussards", c'est-à-dire des Caldoches ruraux, située sur la côte ouest de la Grande Terre, le maire, Jean-Pierre Aïfa (l'Avenir ensemble), constate une arrivée massive de "zoreilles", comme on appelle les métropolitains. Il en veut pour preuve les 500 voix que Ségolène Royal a obtenues à la présidentielle, dans une commune qui vote traditionnellement à droite. Terrible l'argument, on a pas le droit de changer d'avis à Bourail, on vote à droite à vie, sinon le maire ne serait pas là !!! Ils seraient déjà un millier sur les 5 000 habitants que compte cette ville aux allures de Far West. "C'est un phénomène qui ne peut que s'amplifier, estime le maire. Les zoreilles viennent pour l'espace, la mer, la plage de sable blanc. Ce sont des professeurs, des médecins, des kinés, des infirmières libérales."Il est vrai qu'avec une densité de 10,6 habitants au km2 et des besoins de main-d'oeuvre, la Nouvelle-Calédonie peut en théorie accueillir beaucoup d'immigrants.Mais cette venue massive de Français non calédoniens inquiète. "C'est une bombe à retardement", prédit Etienne Dutailly, directeur du mensuel satirique Le Chien bleu. "Nous sommes dans une spirale absurde, affirme Mathias Chauchat, professeur de droit public à l'université de Nouvelle-Calédonie. L'Etat finance les immeubles à travers la défiscalisation et paye ceux qui vont en profiter, les retraités indexés. Tout cela au détriment des générations futures, qui régleront la facture, et sans profit pour le développement du pays. Cela prouve que l'Etat n'est pas géré." L'annonce, faite par Nicolas Sarkozy, le 4 avril, de la fin de l'indexation des retraites, rassure le professeur de droit, même s'il trouve que ce n'est pas suffisant.La croissance économique et l'arrivée massive des métros contribuent à créer une bulle spéculative dans l'immobilier. Les prix flambent et le logement social ne suit pas. Sept mille dossiers sont en attente. Les travailleurs pauvres et les chômeurs, qui sont tous kanaks, polynésiens ou wallisiens, sont rejetés à la périphérie de Nouméa. Dix mille d'entre eux vivent dans des bidonvilles dans les faubourgs de la ville. A Dumbéa, ville au nord de l'agglomération, 20 % de la population vit dans des baraquements.Le problème est aussi politique. Soyons clairs, les métros n'enlèvent rien aux kanak, ce sont les dirigeants locaux qui font de la merde et ils ne sont pas élus par les métros vu que le corps électoral est gelé ! Le dernier recensement disponible prenant en compte les données ethniques, celui de 1996, donnait 44 % de Kanaks dans la population. Moi je n'aime pas les recensements ethniques, ça sent mauvais, dans l'histoire, ça a toujours précédé les pires choses ! Aujourd'hui, cette part est sans doute plus faible. Les Mélanésiens craignent de subir le sort des Aborigènes en Australie. Le premier boom du nickel, dans les années 1970, avait provoqué l'afflux de milliers de métropolitains et de Wallisiens, contribuant à affaiblir l'influence des Kanaks.Aujourd'hui, les indépendantistes sont rassurés par le gel du corps électoral, adopté en 2007. Celui-ci prévoit que seuls pourront voter aux élections provinciales et au référendum d'autodétermination, qui aura lieu entre 2014 et 2018, les électeurs présents en Nouvelle-Calédonie depuis 1998. Les opposants à l'indépendance, de leur côté, ont tendance à encourager l'arrivée des métropolitains. Pour Mathias Chauchat, cette immigration n'est ni plus ni moins qu'une "colonisation de peuplement". Allons-y dans les grands mots ! Mais n'avons-nous pas tous ici une identité française? Or, depuis les accords de Matignon, en 1988, la Nouvelle-Calédonie est censée être engagée dans un processus de décolonisation. Cet article a certainement pour but de persuader le bon lecteur de gauche anti-colonialiste qu'il est mal de continuer à occuper la Calédonie. Ah la repentance est pas finie ... Elle peut rendre stupide les uns et donne un pouvoir de chantage aux autres. Si la France rappelle ses fonctionnaires surpayés, la Calédonie va devoir former des profs, des médecins, des ingénieurs ... et c'est pas gagné et si on arrête l'indexation, moins de gens feront 20000 km et ça ne réglera pas le fait que les plus riches ici ne sont pas les fonctionnaires, mais ceux qui fixent les prix, les taxes et gouvernent la Calédo dans l'ombre ou directement. République bananière?
Xavier Ternisien
Article paru dans l'édition du 20.04.08.Abonnez-vous au Monde à -60%
Le débarquement des métros, on dirait le péril jaune !
De quoi alimenter les haines locales contre les zoreilles !
Des contre-vérités et surtout de la fausse bonne -pensance ! Ce journaliste n' a pas vu de mélas à l'Anse Vata, qu'il y retourne aux heures où sortent les mélas !
Quant à moi, je viens ici pour enseigner pas coloniser et c'est la France qui me paie, donc je suis tout bébéfice pour la Calédonie car je dépense mon salaire ici.
Reproche-t-on aux français de s'installer au Canada ? Pourtant ils sont plus nombreux à le faire. Et ils y gagnent mieux leur vie ...
Quant aux trcasseries administratives, il y aurait tellement à dire: de l'OPT ( équivalent de La Poste qui perd le courrier) à Internet toujours en panne et aux PV que vous payez majorés car votre courrier a été perdu sans parler de la CAFAT ( équivalent de la CAF qui perd un dossier sur 2 et rembourse une fois tous les 3 mois) et de l'enseignement primaire confié à des instits locales sous diplômées et à peine lettrées. Et je ne parle pas des douanes ...
Objet : Article du "Monde" "Les métros débarquent"
Les "métros" débarquent sur le Caillou
Il est une terre de France où le chômage n'existe pas, où la croissance est de 6 % par an. Les journaux y débordent de petites annonces d'emplois. Les impôts sont bas, les traitements des fonctionnaires quasiment multipliés par deux, les tracasseries administratives inexistantes. Le soleil y brille toute l'année, la mer est bleu turquoise, la nature luxuriante. Ce paradis est à 20 000 km et vingt heures d'avion de Paris. C'est la Nouvelle-Calédonie.
Le secret commence à être éventé. Chaque année, des centaines, voire des milliers de Français de métropole viennent vivre sur le Caillou. Estimation basse : selon l'Institut de la statistique de Nouvelle-Calédonie (Isee), 14 000 "métros" se seraient installés entre 2000 et 2004. Et oui ça s'appelle la réponse à une pénurie de main d'oeuvre. Aujourd'hui, le solde migratoire oscillerait entre 800 et 1 200 nouveaux arrivants par an. Estimation haute : d'après Harold Martin, président (l'Avenir ensemble, centre droit) du gouvernement local, 7 500 Français de métropole se sont installés en 2006. "C'est un chiffre qui augmente un peu plus chaque année depuis le début des années 1990", avance M. Martin. On imagine le bouleversement démographique que provoque ce flot constant de nouveaux arrivants dans un pays de 250 000 habitants. Il faut aussi imaginer les rentrées fiscales !!!Beaucoup de jeunes à la recherche d'un emploi tentent l'aventure. Beaucoup d'artisans, plombiers, maçons, qui aiment le grand air et ont l'esprit pionnier. "On manque de tout, dans tous les secteurs, affirme Harold Martin. Dans le BTP, le tourisme, l'hôtellerie-restauration, les services. Récemment, un hôtel de Païta cherchait un cuisinier. Il a mis une annonce sur Internet. Résultat : 240 réponses en trois semaines, tous des métros.Oui mais ici on privilégie l'emploi local et il est difficile de se faire embaucher quand on est métro sans déclencher une grève !" La construction de deux usines de nickel, l'une dans le Sud, à Goro, l'autre dans le Nord, près de Koné, devrait engendrer 7 000 emplois en phase de construction, et 2 000 en phase de fonctionnement. La main d'oeuvre est pour beacoup philippine, car moins chère !!!Sans compter les emplois induits.A Nouméa, cet afflux de Français de métropole fait flamber les prix de l'immobilier. En bord de mer, l'Anse Vata et la baie des Citrons se donnent des allures de petit Nice. Sauf quand il y a grève des poubelles ! Des retraités bronzés font du vélo, des militaires courent leur jogging, les jeunes au look de surfeurs ( et oui la star nationale est Teritehau et il a lancé une marque qui fait fureur chez kanak et blancs)traînent leur ennui à l'ombre des cocotiers. Pas un Kanak à l'horizon.( à l'heure de la sieste ils dorment sous les cocotiers, avant et après ils pêchent au filet ou pique-niquent )La richesse s'affiche sur la route qui longe la plage : 4 ∞ 4, pick-up "double cabine" et, le nec plus ultra, Porsche Cayenne, dont il se vend un exemplaire par mois à Nouméa. Et oui car dans le Pacifique la voiture est un signe extérieur de richesse, nombre de kanak empruntent pour avoir un double-cabine, d'ailleurs pas cher car défiscalisé par le gouvernement soi-disant pour aider les kanak, surtout pour faire gagner de l'argent aux importateurs ! Les complexes du type appart-hôtel ont poussé comme des champignons depuis 2003. Au moins 2, et quand on voit le manque de structures, on ne peut que s'en féliciter !Les principaux clients sont des métropolitains en phase d'installation et des retraités de la fonction publique, qui bénéficient ici de "faveurs". Actuellement, 4 600 personnes profitent d'un dispositif d'indexation en Nouvelle-Calédonie. Elles n'étaient que 1 600 en 1989. Ce n'est pas choquant, rapport au nombre de fonctionnaires qui ont été mutés ici depuis 50 ans. Pour avoir une retraite indexée, il suffit de résider en Nouvelle-Calédonie six mois par an. Aucun contrôle n'est effectué. Peu de gens se tapent 24 heures de voyage à plus de 2000 euros plusieurs fois par an juste pour une retraite dorée, ils vivent ici, se sont mariés à des calédonien(nes). Ici, un professeur retraité gagne 6 000 euros par mois, un colonel à la retraite 9 000, un magistrat 10 000. Et combien gagne Chirac en France pour sa retraite? Des couples de professeurs, dont le revenu mensuel peut dépasser les 10 000 euros, rachètent de vieilles maisons coloniales en bois dans les quartiers du Faubourg Blanchot et de la Vallée des Colons, à Nouméa, et les retapent. En général, la ville les fait détruire pour laisser place à des immeubles modernes, ceux qui font ça, agissent pour sauver le patrimoine local qui disparaît faute de bonne volonté politique et de politique d'urbanisme. Sur les chantiers des usines de nickel, d'anciens capitaines de gendarmerie, qui ont pris leur retraite avant 50 ans, sont recrutés pour former les Kanaks aux métiers de la surveillance. Il doit y en avoir au moins 2, waouh on est proche du scandale! Ils cumulent les avantages et peuvent ainsi gagner jusqu'à 6 000 euros par mois. Et les députés??? Même à Bourail, la capitale des "broussards", c'est-à-dire des Caldoches ruraux, située sur la côte ouest de la Grande Terre, le maire, Jean-Pierre Aïfa (l'Avenir ensemble), constate une arrivée massive de "zoreilles", comme on appelle les métropolitains. Il en veut pour preuve les 500 voix que Ségolène Royal a obtenues à la présidentielle, dans une commune qui vote traditionnellement à droite. Terrible l'argument, on a pas le droit de changer d'avis à Bourail, on vote à droite à vie, sinon le maire ne serait pas là !!! Ils seraient déjà un millier sur les 5 000 habitants que compte cette ville aux allures de Far West. "C'est un phénomène qui ne peut que s'amplifier, estime le maire. Les zoreilles viennent pour l'espace, la mer, la plage de sable blanc. Ce sont des professeurs, des médecins, des kinés, des infirmières libérales."Il est vrai qu'avec une densité de 10,6 habitants au km2 et des besoins de main-d'oeuvre, la Nouvelle-Calédonie peut en théorie accueillir beaucoup d'immigrants.Mais cette venue massive de Français non calédoniens inquiète. "C'est une bombe à retardement", prédit Etienne Dutailly, directeur du mensuel satirique Le Chien bleu. "Nous sommes dans une spirale absurde, affirme Mathias Chauchat, professeur de droit public à l'université de Nouvelle-Calédonie. L'Etat finance les immeubles à travers la défiscalisation et paye ceux qui vont en profiter, les retraités indexés. Tout cela au détriment des générations futures, qui régleront la facture, et sans profit pour le développement du pays. Cela prouve que l'Etat n'est pas géré." L'annonce, faite par Nicolas Sarkozy, le 4 avril, de la fin de l'indexation des retraites, rassure le professeur de droit, même s'il trouve que ce n'est pas suffisant.La croissance économique et l'arrivée massive des métros contribuent à créer une bulle spéculative dans l'immobilier. Les prix flambent et le logement social ne suit pas. Sept mille dossiers sont en attente. Les travailleurs pauvres et les chômeurs, qui sont tous kanaks, polynésiens ou wallisiens, sont rejetés à la périphérie de Nouméa. Dix mille d'entre eux vivent dans des bidonvilles dans les faubourgs de la ville. A Dumbéa, ville au nord de l'agglomération, 20 % de la population vit dans des baraquements.Le problème est aussi politique. Soyons clairs, les métros n'enlèvent rien aux kanak, ce sont les dirigeants locaux qui font de la merde et ils ne sont pas élus par les métros vu que le corps électoral est gelé ! Le dernier recensement disponible prenant en compte les données ethniques, celui de 1996, donnait 44 % de Kanaks dans la population. Moi je n'aime pas les recensements ethniques, ça sent mauvais, dans l'histoire, ça a toujours précédé les pires choses ! Aujourd'hui, cette part est sans doute plus faible. Les Mélanésiens craignent de subir le sort des Aborigènes en Australie. Le premier boom du nickel, dans les années 1970, avait provoqué l'afflux de milliers de métropolitains et de Wallisiens, contribuant à affaiblir l'influence des Kanaks.Aujourd'hui, les indépendantistes sont rassurés par le gel du corps électoral, adopté en 2007. Celui-ci prévoit que seuls pourront voter aux élections provinciales et au référendum d'autodétermination, qui aura lieu entre 2014 et 2018, les électeurs présents en Nouvelle-Calédonie depuis 1998. Les opposants à l'indépendance, de leur côté, ont tendance à encourager l'arrivée des métropolitains. Pour Mathias Chauchat, cette immigration n'est ni plus ni moins qu'une "colonisation de peuplement". Allons-y dans les grands mots ! Mais n'avons-nous pas tous ici une identité française? Or, depuis les accords de Matignon, en 1988, la Nouvelle-Calédonie est censée être engagée dans un processus de décolonisation. Cet article a certainement pour but de persuader le bon lecteur de gauche anti-colonialiste qu'il est mal de continuer à occuper la Calédonie. Ah la repentance est pas finie ... Elle peut rendre stupide les uns et donne un pouvoir de chantage aux autres. Si la France rappelle ses fonctionnaires surpayés, la Calédonie va devoir former des profs, des médecins, des ingénieurs ... et c'est pas gagné et si on arrête l'indexation, moins de gens feront 20000 km et ça ne réglera pas le fait que les plus riches ici ne sont pas les fonctionnaires, mais ceux qui fixent les prix, les taxes et gouvernent la Calédo dans l'ombre ou directement. République bananière?
Xavier Ternisien
Article paru dans l'édition du 20.04.08.Abonnez-vous au Monde à -60%
4X4
Pendant de la fête à l'omelette, la fête au 4X4 qui elle rassemble surtout des Blancs. Les caldoches sont très fans de 4X4. Il y a ici nombre de Defender et autres engins qui font baver d'envie mon fils. Mais notre préféré est le 4X4 zèbre.
Quoique, Milan aime bien les Hummer aussi. Et un Hummer tout crotté c'est un peu le comble du luxe.
Papa si tu nous entends ...
Après c'était passage à l'eau obligatoire pour les enfants aussi sales que les voitures. Surtout qu'on était invités chez des petits copains à midi, il fallait pas arriver boueux de la tête au pied.
Enfin, il doit vraiment exister un gène 4X4 car Milan et tous les hommes qu'on a vus étaient scotchés à regarder des voitures patauger pendant que toutes les filles regardaient leurs chaussures toutes crottées. Iéléna était scandalisée d'avoir sali ses croc's rose à paillettes ... so girlish !!!
Pour votre info, la croc's c'est une chaussure en plastique style sabot pas belle mais cutomisée par des pin's et très pratique ici. Mieux que les affreuses sandales méduses ...
samedi 26 avril 2008
L'omelette géante
Le seul train encore en activité de toute la Calédonie ... est la possession d'un vieux caldoche bien typique ...
L'omelette géante est une grande fête locale, quand je dis locale, ça veut dire océanienne, les zoreilles y viennent peu nombreux. Forcèment, c'est le genre de manifestation qui vous rappelle que la Calédonie a bien 20 ans de retard. On y retrouve les manèges de notre enfance, la France doit les envoyer pour qu'ils finissent leur vie ici. Il y a des spectacles de musique polynésienne et kanak et un peu de country pour les caldoches. C'est la grande déconne ... mais ici pas d'andouillette ... pas de merguez ... c'est brochette ou omelette. Et croyez-moi, une douzaine d'oeufs ne fait pas peur à un océanien.
Quant à la musique ... vous avez probablement une idée de ce qu'est la musique tahitienne, rythmée au tambour, un peu toujours le même air, ça respire le bonheur dégoûtant de gens qui vivent paisibles au paradis.
Quant à la musique kanak ... Il existe une danse traditionnelle le pilou. Mais le kanak qui vit sa kanakitude ne connaît plus le pilou. Non, le kanak aime le reggae et a inventé le reggae kanak. Pauvre Bob !
Le top de la kanakattitude c'est la musique reggae locale. Comme si c'était une tradition ancestrale. Reggae, cannabis, kava, les trois lignes de force de la kanakattitude, semble-t-il ! Pourtant aucun des 3 n'est d'origine calédonienne ! Et la culture kanak? On sait pas, peu de traces. Beaucoup de jeunes rasta avec toute la panoplie qui va bien et un drapeau kanak. Le rapport? C'est là qu'on touche à l'aspect le plus étrange du kanak. Il y a eu une assimilation entre le sort des noirs africains et celui des kanaks, tant et si bien qu'ils sont persuadés d'être leurs frères. Alors, il faut chasser le méchant colon et retrouver les racines dont le méchant colon a voulu les couper. Mais quelles racines? Le cannabis? La Calédonie est probablement un des derniers pays du monde où il soit entré. Le kava? C'est vanuatais. Le reggae? Merde, Bob Marley était jamaïcain. Les vraies racines? Avant d'être colonisés, les kanak n'avaient pas l'écriture, la transmission orale se perd vite. Avant l'arrivée des colons, pas de langue commune et des guerres tribales. Certes, la colonisation a été particulièrement mauvaise pour le peuple kanak qui a perdu sa religion et n'a pas été assimilé. Mais revenir, comme le prône la kanakattitude à une Calédonie d'avant les européens, c'est un peu comme les extrémistes musulmans qui veulent vivre comme au temps de Mahomet ! Et puis c'est aussi devoir se passer du reggae et de tout ce qui fonctionne à l'électricité. Bref, c'est faire le choix qu'a fait le Vanuatu avec tout ce qui en découle. C'est là que je ne comprends pas les altermondialistes comme Bové qui viennent soutenir les kanak partisans de l'indépendance. Car même si on doit admettre que la colonisation n'a pas été une bonne chose pour l'identité kanak, le retour à l'état pré-colonial signifierait retour à la féodalité, à la loi clanique delivrée par un chef et favorable aux siens ... bref, à tout ce qui pourrit l'Afrique. Surtout cela conduit à se débarrasser des blancs, des asiats ... de tous ceux qui sont venus faire de leurs mains la Calédonie. Epuration ethnique ...
Cette kanakattitude est relayée par un syndicat et un parti, elle ne fait pas encore fureur mais gagne du terrain. Pendant ce temps, le caldoche continue à nourir un mépris certain pour les kanak et donc à entretenir la haine des blancs. C'est le tricot rayé qui se mord la queue.
L'omelette géante est une grande fête locale, quand je dis locale, ça veut dire océanienne, les zoreilles y viennent peu nombreux. Forcèment, c'est le genre de manifestation qui vous rappelle que la Calédonie a bien 20 ans de retard. On y retrouve les manèges de notre enfance, la France doit les envoyer pour qu'ils finissent leur vie ici. Il y a des spectacles de musique polynésienne et kanak et un peu de country pour les caldoches. C'est la grande déconne ... mais ici pas d'andouillette ... pas de merguez ... c'est brochette ou omelette. Et croyez-moi, une douzaine d'oeufs ne fait pas peur à un océanien.
Quant à la musique ... vous avez probablement une idée de ce qu'est la musique tahitienne, rythmée au tambour, un peu toujours le même air, ça respire le bonheur dégoûtant de gens qui vivent paisibles au paradis.
Quant à la musique kanak ... Il existe une danse traditionnelle le pilou. Mais le kanak qui vit sa kanakitude ne connaît plus le pilou. Non, le kanak aime le reggae et a inventé le reggae kanak. Pauvre Bob !
Le top de la kanakattitude c'est la musique reggae locale. Comme si c'était une tradition ancestrale. Reggae, cannabis, kava, les trois lignes de force de la kanakattitude, semble-t-il ! Pourtant aucun des 3 n'est d'origine calédonienne ! Et la culture kanak? On sait pas, peu de traces. Beaucoup de jeunes rasta avec toute la panoplie qui va bien et un drapeau kanak. Le rapport? C'est là qu'on touche à l'aspect le plus étrange du kanak. Il y a eu une assimilation entre le sort des noirs africains et celui des kanaks, tant et si bien qu'ils sont persuadés d'être leurs frères. Alors, il faut chasser le méchant colon et retrouver les racines dont le méchant colon a voulu les couper. Mais quelles racines? Le cannabis? La Calédonie est probablement un des derniers pays du monde où il soit entré. Le kava? C'est vanuatais. Le reggae? Merde, Bob Marley était jamaïcain. Les vraies racines? Avant d'être colonisés, les kanak n'avaient pas l'écriture, la transmission orale se perd vite. Avant l'arrivée des colons, pas de langue commune et des guerres tribales. Certes, la colonisation a été particulièrement mauvaise pour le peuple kanak qui a perdu sa religion et n'a pas été assimilé. Mais revenir, comme le prône la kanakattitude à une Calédonie d'avant les européens, c'est un peu comme les extrémistes musulmans qui veulent vivre comme au temps de Mahomet ! Et puis c'est aussi devoir se passer du reggae et de tout ce qui fonctionne à l'électricité. Bref, c'est faire le choix qu'a fait le Vanuatu avec tout ce qui en découle. C'est là que je ne comprends pas les altermondialistes comme Bové qui viennent soutenir les kanak partisans de l'indépendance. Car même si on doit admettre que la colonisation n'a pas été une bonne chose pour l'identité kanak, le retour à l'état pré-colonial signifierait retour à la féodalité, à la loi clanique delivrée par un chef et favorable aux siens ... bref, à tout ce qui pourrit l'Afrique. Surtout cela conduit à se débarrasser des blancs, des asiats ... de tous ceux qui sont venus faire de leurs mains la Calédonie. Epuration ethnique ...
Cette kanakattitude est relayée par un syndicat et un parti, elle ne fait pas encore fureur mais gagne du terrain. Pendant ce temps, le caldoche continue à nourir un mépris certain pour les kanak et donc à entretenir la haine des blancs. C'est le tricot rayé qui se mord la queue.
mercredi 23 avril 2008
La petite collec'
Le masque du père. Le crocodile toujours présent symbolise la vie. A l'entrée de la case, ce masque est là pour impressionner le visiteur ... intimidation ou orgueil d'artiste?
Le maro de Steph, réalisé en fibre de coco, objet papou également.
Et voici le casse-tête fidjien entièrement sculpté ( ce que ne rend pas ma photo). Un bon coup de ce machin doit pouvoir envoyer quiconque à trépas, d'ailleurs casse-tête n'est pas une expression imagée ...
Le masque du fils ... réalisé en coco. C'est un jeu d'enfant.
On va enrichir cette rubrique le plus régulièrement possible ... enfin dans les limites de notre maison et de notre budget.
Car oui, n'en déplaise à certains, ça se vend ! Tous les goûts sont dans la nature, c'est original, c'est particulier, faut aimer, c'est pas commun, enfin on est pas obligé d'aimer, c'est juste de notre goût. Ah, l'art ! Vous savez comme moi que le Beau est subjectif. Et puis pas besoin de se justifier ...
Le maro de Steph, réalisé en fibre de coco, objet papou également.
Et voici le casse-tête fidjien entièrement sculpté ( ce que ne rend pas ma photo). Un bon coup de ce machin doit pouvoir envoyer quiconque à trépas, d'ailleurs casse-tête n'est pas une expression imagée ...
dimanche 20 avril 2008
Carnaval
Nouméa avait cet après-midi des airs de Rio ...
Le thème était " la vie en rose" pour le plus grand plaisir de ma princesse qui ne jure que par cette couleur...
Manque de chance, il y a eu un accident avant le départ et ma jolie princesse de rose vêtue s'est retrouvée avec un pansement en plein milieu du front ... la faute à maman qui l'a un peu brusquée dans sa séance maquillage ... avec pour résultat une collision frontale avec le lavabo, une demie heure perdue et une belle peur ... La robe était rouge, le maquillage avait coulé ... Enfin, on a fini par y aller, le spectacle valait le détour: deux heures de chars magnifiques et une bonne ambiance. Les enfants ont adoré, d'autant que Milan était pas mal en vache.
samedi 19 avril 2008
Art papou
Voilà, j'ai craqué. La fièvre de l'art tribal est contagieuse.
Ils sont pas mal mes papous, non?
Peuple injustement méconnu et pourtant ...
2ème plus grande île du monde après le Groënland, pas moins de 180 langues soit un tiers de la diversité linguistique mondiale, un climat difficile ( c'est au niveau de l'équateur), un fleuve immense, le Sepik et plein de crocodiles ( l'animal totem), la guerre... civile depuis des années ou rituelle pour le passage à l'âge adulte, la scarification pour que la peau ressemble à celle du crocodile, le port de l'étui pénien ... enfin ne complexez pas, les papous n'en savent sûrement pas plus sur vous. Et la chanson " y a des papous partout dans les rues" que les amateurs du club Dorothée connaissent forcément ( si si ) est en fait un mensonge, pas de rues chez les papous ... ou presque.
Mais surtout l'art est très riche et de l'objet usuel à l'objet rituel, il y a une recherche de sens et de beauté.
Vous verrez plus tard le masque sur lequel Steph a craqué. Même Milan s'y est mis et a un masque au-dessus de son lit .... c'est donc vraiment contagieux.
Ils sont pas mal mes papous, non?
Peuple injustement méconnu et pourtant ...
2ème plus grande île du monde après le Groënland, pas moins de 180 langues soit un tiers de la diversité linguistique mondiale, un climat difficile ( c'est au niveau de l'équateur), un fleuve immense, le Sepik et plein de crocodiles ( l'animal totem), la guerre... civile depuis des années ou rituelle pour le passage à l'âge adulte, la scarification pour que la peau ressemble à celle du crocodile, le port de l'étui pénien ... enfin ne complexez pas, les papous n'en savent sûrement pas plus sur vous. Et la chanson " y a des papous partout dans les rues" que les amateurs du club Dorothée connaissent forcément ( si si ) est en fait un mensonge, pas de rues chez les papous ... ou presque.
Mais surtout l'art est très riche et de l'objet usuel à l'objet rituel, il y a une recherche de sens et de beauté.
Vous verrez plus tard le masque sur lequel Steph a craqué. Même Milan s'y est mis et a un masque au-dessus de son lit .... c'est donc vraiment contagieux.
Comment kava?
C'est fait ! On a goûté le kava. De vrais aventuriers avec Sandrine et Denis ... direction Ducos, à la recherche d'une ampoule rouge qui indique la présence d'un nakamal.
On a compris plus tard l'origine du nom en imaginant un dialogue vanuatais après un petit kava:
" comment kava?
- kavamal (ou nakamal)
- ok, alors on y retourne.
Plus tard.
- Comment kava?
- Kavamieux.
- Pourquoi, kavallait pas d'taleur?"
Pas de lumière dans un nakamal, d'où la parka réflechissante.
On boit dans un shell ( coque de noix de coco) un truc entre le bâton d'encens et la feuille d'arbre avec un arrière goût pâteux de terre. Bref, on y va pas pour le goût. Ni pour le décor ... on est dans le noir. Pour le calme ....
L'effet est rapide: anesthésie de la langue et léger gonflement des lèvres, tout ça reste léger. Pour l'aspect psychotrope ... rien de très franc ... sauf une ou deux blagues vaseuses.
On en a pas bu beaucoup non plus. Boisson apaisante peut-être. Ah les bienfaits des plantes !
Enfin, cette expérience a ouvert l'appétit de nos estomacs sur pattes. Et c'est formel, kava contre foie gras maison, kava perd. Kavabien?
On a compris plus tard l'origine du nom en imaginant un dialogue vanuatais après un petit kava:
" comment kava?
- kavamal (ou nakamal)
- ok, alors on y retourne.
Plus tard.
- Comment kava?
- Kavamieux.
- Pourquoi, kavallait pas d'taleur?"
Pas de lumière dans un nakamal, d'où la parka réflechissante.
On boit dans un shell ( coque de noix de coco) un truc entre le bâton d'encens et la feuille d'arbre avec un arrière goût pâteux de terre. Bref, on y va pas pour le goût. Ni pour le décor ... on est dans le noir. Pour le calme ....
L'effet est rapide: anesthésie de la langue et léger gonflement des lèvres, tout ça reste léger. Pour l'aspect psychotrope ... rien de très franc ... sauf une ou deux blagues vaseuses.
On en a pas bu beaucoup non plus. Boisson apaisante peut-être. Ah les bienfaits des plantes !
Enfin, cette expérience a ouvert l'appétit de nos estomacs sur pattes. Et c'est formel, kava contre foie gras maison, kava perd. Kavabien?
Art tribal...
Nous avions une belle ribambelle de BD, de DVD et CD ... Notre collectionneur a opéré un retour brutal à la nature ... et c'est donc l'art océanien qui occupe désormais ses pensées. Livres, expos, nous avons désormais un amateur éclairé à la maison. Pour avoir une idée plus précise, allez visiter le musée du quai Branly, plutôt bien fourni ... ou venez chez nous ... Notre musée personnel s'agrandit ... nous avons maintenant un magnifique casse-tête fidjien.
Voilà ce qu'on peut voir à Artifact, le seul magasin que fréquente assidûment mon mari.
vendredi 18 avril 2008
Rien que de l'eau
Les nouvelles calédoniennes sont formelles ...
La pluie grippe l'économie
La Niña calme la croissance. Les pluies incessantes depuis trois à quatre mois perturbent l’activité économique du territoire. Des secteurs sont véritablement stoppés dans leur élan.Agriculture, terrassement, ou tourisme… le manque-à-gagner cumulé, additionné aux frais liés aux dégâts dans les communes, se compte en milliards de francs.BTPSi le secteur du bâtiment arrive à compenser les retards sur les chantiers par des tranches de travaux supplémentaires autorisées par la législation, le pôle travaux publics, lui, est bien en peine. Les entreprises de VRD - Voirie Réseaux Divers - ont été stoppées dans l’élan. Les pluies augmentent par ailleurs le danger sur le terrain, « le terrible accident à Yaté en est le triste exemple » note Frédéric Quentin, président du syndicat professionnel du BTP (SP-BTP).Pour les sociétés de terrassement, alors là, « c’est l’enfer », les ouvriers ne pouvant même pas atteindre les domaines. L’activité est « vraiment arrêtée, et ne pourra réellement reprendre que bien après le mauvais temps, lorsque ce sera sec ». Conclusion, le terrassement a au moins deux mois de retard sur les programmes. Globalement, le manque-à-gagner pour le BTP « se compte en centaines de millions de francs » ajoute Frédéric Quentin. La caisse « intempéries » n’existant pas ici, « pluies = chômage ». Et les sociétés « tapent dans la trésorerie ». Les secteurs VRD et terrassement emploient environ 1 000 salariés en Calédonie.
Agriculture
A des degrés divers, les 4 à 5 000 exploitations agricoles calédoniennes sont touchées. Les arboriculteurs « ont perdu une grande part de leurs fruits », par pourrissement dans les arbres ou asphyxie des racines dans un sol trempé, note un expert. Pour certaines variétés d’agrumes (mandarine, orange…), le taux de perte atteint parfois 80 %, et sans production aujourd’hui, ces exploitants ne vont pas avoir de rentrée financière avant 2009. Vu l’état des champs, inexploitables, des maraîchers n’ont pas eu de ventes, eux, depuis décembre. Dur. « Et rien n’est lancé » ajoute le spécialiste agricole, « le risque est donc de ne pas voir de production locale avant août ! » Pour la pomme de terre, l’oignon, ou la squash par exemple. Par ricochet, autre risque : que tout le monde plante en même temps, que les récoltes arrivent au même moment sur le marché, donc que les cours s’effondrent.La pluie creuse les comptes. En temps normal, le chiffre d’affaires d’un maraîcher producteur de tomates, poivrons, choux… à la tête d’une exploitation de gabarit moyen, s’élève environ en cumul, pour la période de janvier à avril, à 4, 5 millions de francs. Or cette année, la barre des 600 000 francs est seulement atteinte. Là encore, « la perte globale se compte minimum en centaines de millions de francs » ajoute l’expert. « Si le phénomène se reproduit en 2009, le risque d’une disparition de petites et moyennes cultures est réel. »La Caisse d’assurances mutuelles agricoles (CAMA), à laquelle adhère apparemment la plupart des exploitants, réunit la semaine prochaine sa commission idoine afin d’étudier les dossiers visant une indemnisation liée aux calamités.
Mine
Les gouttes ont fait grincer la mécanique minière sans « l’impacter ». Dans ces conditions extrêmes, après s’être félicitée du « très bon comportement des bassins de protection » sur son site, la SLN note une baisse de l’activité globale sur mine de 33 % sur les trois derniers mois. Fléchissement lié bien sûr aux difficultés d’accès, risques d’extraction… Ensuite, le minerai extrait étant naturellement plus humide donc plus lourd, toute la chaîne est pénalisée, ralentie : transport par bateau, déchargement, séchage - au coût plus fort… « Nous saisonnalisons notre production à l’aide de paramètres calculés sur la moyenne des dix dernières années » remarque Daniel Marini, directeur des mines à la SLN. « Mais, forcément, nous n’avions pas prévu de telles intempéries. » D’ailleurs, « nous n’avons pas vu une période comme celle-là depuis 1991 ». Malgré tout, les contrats ont été respectés, les stocks permettant de compenser les retards.
Tourisme
Un vrai coup de frein. Faute de ciel bleu, l’activité subaquatique déguste. Après des recettes en janvier et février quasiment identiques à celles de l’an passé, « le chiffre d’affaires a chuté de 40 % en mars, et avril prend le même chemin » regrette Thierry Baboulenne, président de Nouvelle-Calédonie Plongée, l’association des centres professionnels du territoire. Une situation « épouvantable ». Même écho à Air Mer Loisirs, société de location de catamarans et de monocoques. « Catastrophique », glisse le co-gérant Michel Brasseur, également membre du groupement syndical professionnel des transports et activités nautiques touristiques. Les « annulations au dernier moment » ont fait fléchir l’activité de la société, de « 40 à 50 %, chaque mois, en mars et avril ». Les hôteliers, eux aussi, sont moroses. La fréquentation des structures du Grand Nord ou des îles a été corrigée à la baisse à compter de mi-février : « Les soucis d’Aircal avec les pistes trempées ou autres, l’impraticabilité des routes… ont entraîné un bouleversement dans les réservations », constate Edouard Xuma, président de l’association des hôteliers de Nouvelle-Calédonie (AHNC). Bref, « l’impact est non négligeable ».
Collectivités
L’addition sera (très) salée dans les communes. « Un affaissement de terrain vient de causer, chez nous, 7 millions de francs de dégâts » calcule Ghislaine Arlie, maire de Farino et présidente de l’association française des maires de Nouvelle-Calédonie. Uniquement dans son village, le total des frais s’élèverait pour le moment à 20-25 millions. Mais « j’ai des routes qui continuent à se casser. C’est catastrophique. »De son côté, l’association des maires de Nouvelle-Calédonie est en train de répertorier les dommages dans ses 23 communes adhérentes, et de tenter de chiffrer la note. Aujourd’hui, les mairies financent les travaux en urgence sur fonds propres ; certaines sont même obligées de modifier le budget principal pour dégager des crédits. Des édiles rédigent actuellement des lettres à l’attention du gouvernement local mais aussi de l’Etat, le ministère de l’Outre-Mer, visant la déclaration de catastrophe naturelle.
Bien sûr, il serait politiquement incorrect de dire que les grèves intempestives n'arrangent pas les choses ... que les blocages ralentissent l'économie et qu'il n'y a aucune motivation pour avoir une vraie et bonne production locale. Blocages, pluies, excellents prétextes pour importer massivement ... Pendant ce temps certains s'en mettent plein les poches, d'autres voient les prix flamber et d'autres n'ont même plus de travail ... quel dommage ! Et encore, la Calédonie vit sous perfusion française, imaginons qu'elle soit indépendante demain ... sur quoi compterait-elle pour remplir ses caisses? Sauf à envisager un retour massif à la vie tribale, l'indépendance reste une utopie.
La pluie grippe l'économie
La Niña calme la croissance. Les pluies incessantes depuis trois à quatre mois perturbent l’activité économique du territoire. Des secteurs sont véritablement stoppés dans leur élan.Agriculture, terrassement, ou tourisme… le manque-à-gagner cumulé, additionné aux frais liés aux dégâts dans les communes, se compte en milliards de francs.BTPSi le secteur du bâtiment arrive à compenser les retards sur les chantiers par des tranches de travaux supplémentaires autorisées par la législation, le pôle travaux publics, lui, est bien en peine. Les entreprises de VRD - Voirie Réseaux Divers - ont été stoppées dans l’élan. Les pluies augmentent par ailleurs le danger sur le terrain, « le terrible accident à Yaté en est le triste exemple » note Frédéric Quentin, président du syndicat professionnel du BTP (SP-BTP).Pour les sociétés de terrassement, alors là, « c’est l’enfer », les ouvriers ne pouvant même pas atteindre les domaines. L’activité est « vraiment arrêtée, et ne pourra réellement reprendre que bien après le mauvais temps, lorsque ce sera sec ». Conclusion, le terrassement a au moins deux mois de retard sur les programmes. Globalement, le manque-à-gagner pour le BTP « se compte en centaines de millions de francs » ajoute Frédéric Quentin. La caisse « intempéries » n’existant pas ici, « pluies = chômage ». Et les sociétés « tapent dans la trésorerie ». Les secteurs VRD et terrassement emploient environ 1 000 salariés en Calédonie.
Agriculture
A des degrés divers, les 4 à 5 000 exploitations agricoles calédoniennes sont touchées. Les arboriculteurs « ont perdu une grande part de leurs fruits », par pourrissement dans les arbres ou asphyxie des racines dans un sol trempé, note un expert. Pour certaines variétés d’agrumes (mandarine, orange…), le taux de perte atteint parfois 80 %, et sans production aujourd’hui, ces exploitants ne vont pas avoir de rentrée financière avant 2009. Vu l’état des champs, inexploitables, des maraîchers n’ont pas eu de ventes, eux, depuis décembre. Dur. « Et rien n’est lancé » ajoute le spécialiste agricole, « le risque est donc de ne pas voir de production locale avant août ! » Pour la pomme de terre, l’oignon, ou la squash par exemple. Par ricochet, autre risque : que tout le monde plante en même temps, que les récoltes arrivent au même moment sur le marché, donc que les cours s’effondrent.La pluie creuse les comptes. En temps normal, le chiffre d’affaires d’un maraîcher producteur de tomates, poivrons, choux… à la tête d’une exploitation de gabarit moyen, s’élève environ en cumul, pour la période de janvier à avril, à 4, 5 millions de francs. Or cette année, la barre des 600 000 francs est seulement atteinte. Là encore, « la perte globale se compte minimum en centaines de millions de francs » ajoute l’expert. « Si le phénomène se reproduit en 2009, le risque d’une disparition de petites et moyennes cultures est réel. »La Caisse d’assurances mutuelles agricoles (CAMA), à laquelle adhère apparemment la plupart des exploitants, réunit la semaine prochaine sa commission idoine afin d’étudier les dossiers visant une indemnisation liée aux calamités.
Mine
Les gouttes ont fait grincer la mécanique minière sans « l’impacter ». Dans ces conditions extrêmes, après s’être félicitée du « très bon comportement des bassins de protection » sur son site, la SLN note une baisse de l’activité globale sur mine de 33 % sur les trois derniers mois. Fléchissement lié bien sûr aux difficultés d’accès, risques d’extraction… Ensuite, le minerai extrait étant naturellement plus humide donc plus lourd, toute la chaîne est pénalisée, ralentie : transport par bateau, déchargement, séchage - au coût plus fort… « Nous saisonnalisons notre production à l’aide de paramètres calculés sur la moyenne des dix dernières années » remarque Daniel Marini, directeur des mines à la SLN. « Mais, forcément, nous n’avions pas prévu de telles intempéries. » D’ailleurs, « nous n’avons pas vu une période comme celle-là depuis 1991 ». Malgré tout, les contrats ont été respectés, les stocks permettant de compenser les retards.
Tourisme
Un vrai coup de frein. Faute de ciel bleu, l’activité subaquatique déguste. Après des recettes en janvier et février quasiment identiques à celles de l’an passé, « le chiffre d’affaires a chuté de 40 % en mars, et avril prend le même chemin » regrette Thierry Baboulenne, président de Nouvelle-Calédonie Plongée, l’association des centres professionnels du territoire. Une situation « épouvantable ». Même écho à Air Mer Loisirs, société de location de catamarans et de monocoques. « Catastrophique », glisse le co-gérant Michel Brasseur, également membre du groupement syndical professionnel des transports et activités nautiques touristiques. Les « annulations au dernier moment » ont fait fléchir l’activité de la société, de « 40 à 50 %, chaque mois, en mars et avril ». Les hôteliers, eux aussi, sont moroses. La fréquentation des structures du Grand Nord ou des îles a été corrigée à la baisse à compter de mi-février : « Les soucis d’Aircal avec les pistes trempées ou autres, l’impraticabilité des routes… ont entraîné un bouleversement dans les réservations », constate Edouard Xuma, président de l’association des hôteliers de Nouvelle-Calédonie (AHNC). Bref, « l’impact est non négligeable ».
Collectivités
L’addition sera (très) salée dans les communes. « Un affaissement de terrain vient de causer, chez nous, 7 millions de francs de dégâts » calcule Ghislaine Arlie, maire de Farino et présidente de l’association française des maires de Nouvelle-Calédonie. Uniquement dans son village, le total des frais s’élèverait pour le moment à 20-25 millions. Mais « j’ai des routes qui continuent à se casser. C’est catastrophique. »De son côté, l’association des maires de Nouvelle-Calédonie est en train de répertorier les dommages dans ses 23 communes adhérentes, et de tenter de chiffrer la note. Aujourd’hui, les mairies financent les travaux en urgence sur fonds propres ; certaines sont même obligées de modifier le budget principal pour dégager des crédits. Des édiles rédigent actuellement des lettres à l’attention du gouvernement local mais aussi de l’Etat, le ministère de l’Outre-Mer, visant la déclaration de catastrophe naturelle.
Bien sûr, il serait politiquement incorrect de dire que les grèves intempestives n'arrangent pas les choses ... que les blocages ralentissent l'économie et qu'il n'y a aucune motivation pour avoir une vraie et bonne production locale. Blocages, pluies, excellents prétextes pour importer massivement ... Pendant ce temps certains s'en mettent plein les poches, d'autres voient les prix flamber et d'autres n'ont même plus de travail ... quel dommage ! Et encore, la Calédonie vit sous perfusion française, imaginons qu'elle soit indépendante demain ... sur quoi compterait-elle pour remplir ses caisses? Sauf à envisager un retour massif à la vie tribale, l'indépendance reste une utopie.
mercredi 16 avril 2008
Mille milliards de mille sabords ...
Cet après-midi pluvieux a été mis à profit: les enfants ont appris comment fonctionne un phare ... et pas n'importe lequel ... le phare Amédée que nous avons visité dimanche... Tout en métal, il avait un jumeau en France qui a été détruit pendant la seconde guerre. L'histoire de ce phare est tout de même assez rocambolesque ... c'est un peu notre tour Eiffel ... Et comme la Calédonie est une terre de légendes, on raconte tout plein de choses, notamment qu'il serait arrivé ici par confusion entre Port de France ( ancien nom de Nouméa) et Fort de France !
Les enfants ont appris beaucoup de choses sur les bouées, le travail de gardien de phare et l'éclairage ! De vrais loups de mer ...
Les pirates n'ont qu'à bien se tenir !!!
dimanche 13 avril 2008
No country for old men
La mise à l'eau, le lagon comme un lac ce matin. Sous l'oeil attentif du fils d'un coté...
... et de la fille de l'autre.
papa se risque à quelques figures.
... et de la fille de l'autre.
papa se risque à quelques figures.
Après un bon film le samedi soir ... bien sombre sans concession comme on les aime ...
Dimanche au phare Amédée ... Steph a décidé en effet de vivre dangereusement puisqu'il me laisse les commandes du bateau prendant qu'il fait du wake et que les enfants surveillent et crient " allez papa " et "stop" pour m'avertir quand il tombe ( non sans avoir auparavant éclaté de rire). Et le miracle a eu lieu, je n'ai ni blessé ni perdu mon mari ... Il faut dire qu'on fête demain notre anniversaire de mariage ... une bonne raison de le garder encore un peu.
Dimanche au phare Amédée ... Steph a décidé en effet de vivre dangereusement puisqu'il me laisse les commandes du bateau prendant qu'il fait du wake et que les enfants surveillent et crient " allez papa " et "stop" pour m'avertir quand il tombe ( non sans avoir auparavant éclaté de rire). Et le miracle a eu lieu, je n'ai ni blessé ni perdu mon mari ... Il faut dire qu'on fête demain notre anniversaire de mariage ... une bonne raison de le garder encore un peu.
Arrivée au phare. Et puis baignade ... Espèce endémique ... à préserver. En feriez-vous autant?
237 marches pour le paradis ... vue superbe sur la barrière et le lagon, les enfants n'ont même pas grogné pour monter ni pleuré en haut, ils sont vraiment grands.
237 marches pour le paradis ... vue superbe sur la barrière et le lagon, les enfants n'ont même pas grogné pour monter ni pleuré en haut, ils sont vraiment grands.
Le retour... épique car le temps avait changé. Déjà hier, alors que Steph travaillait dur, notre petite escapade avec les Desquibes avait failli mal virer quand un vent venu de nulle part avait arraché l'ancre du bateau. Denis, héroïque, avait alors vaincu Neptune et sauvé le bateau. Non ce n'était donc décidément pas le radeau de la Méduse...
Alors quand de gros nuages sont apparus cet après-midi, j'ai commencé à penser au pire ... mais les garçons voulaient faire du wake et de la bouée.
Qu'à cela ne tienne, Neptune irrité nous a rattrapés. Et c'est dans une mer fort agitée et mouillés des pieds à la tête que nous sommes rentrés, heureux mais fatigués, congelés et barbouillés. Un peu de mal de mer sur la bouée: vous voyez au niveau de l'estomac ça fait comme quand vous prenez une descente rapide et courte en voiture, une légère remontée du contenu, pas assez pour vomir, assez pour vous rappeler votre repas de midi, beaucoup de mal de mer sur le bateau... bref, no country for old men, disions-nous ...Et les enfants dans tout ça et bien ... ils dormaient arrosés d'eau de mer et secoués à chaque vague ... des enfants tout terrains ...
vendredi 11 avril 2008
Un peu de vacances ...
A qui sont ces pieds ? Spécialiste du glandouillage, de la bonne bouffe, de la bonne bière, du bon vin, des bons gâteaux ... pas du ménage ni du politiquement correct ... je suis ...
Pris en flagrant délit ... la classe internationale pour Milan
Pris en flagrant délit ... la classe internationale pour Milan
Notre petite danseuse tahitienne ... qui répéte, son premier spectacle est en juillet.
Vue de l'anse Vata avant petit resto...Avec Sandrine, on sait vivre: resto, ciné, glace, ... les vacances quoi. Et il fallait bien qu'on se repose, nos hommes font la guerre ! On sait pas s'ils ont gagné ou pas, mais ça les rend chiants. De quoi faire de nous des militantes pour la paix...des ménages.
Enfin sachez qu'en cas d'attaque papoue, tongienne vanuataise ou fidjienne, il est possible qu'on puisse se défendre au moins pendant quelques heures, ce sera sûrement pas facile ... mais notre armée suréquipée et surentraînée nous protège ! Vive la grande vadrouille !
Vue de Montravel, un beau 360° sur la presqu'île de Nouméa.
De Mont Dore à Ducos, Sainte Marie, l'Ouen Toro ... Au zoo. Le paon calédonien mange les frites et les apprécie, mon fils aussi, d'où conflit d'intérêt et repli du second ( il ne sait pas encore faire la roue).
Enfin sachez qu'en cas d'attaque papoue, tongienne vanuataise ou fidjienne, il est possible qu'on puisse se défendre au moins pendant quelques heures, ce sera sûrement pas facile ... mais notre armée suréquipée et surentraînée nous protège ! Vive la grande vadrouille !
Vue de Montravel, un beau 360° sur la presqu'île de Nouméa.
De Mont Dore à Ducos, Sainte Marie, l'Ouen Toro ... Au zoo. Le paon calédonien mange les frites et les apprécie, mon fils aussi, d'où conflit d'intérêt et repli du second ( il ne sait pas encore faire la roue).
En exclusivité pour les enfants, assez impressionnés, le perroquet blanc ( il est bien assorti à Talulla, on va peut-être demander à l'adopter).
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